Actualités

Modernisation de l'Administration



Le Secrétariat général du Gouvernement renforce les capacités de ses cadres

Ils étaient plus d’une vingtaine de cadres du Secrétariat général du Gouvernement (SGG) à participer à un séminaire, du 20 au 22 octobre 2017, dans la salle de conférence de l’Hôtel Club de Sélingué. A l’issue des travaux, de pertinentes recommandations ont été formulées.

Le  Secrétariat général du Gouvernement, après 50 ans d’existence, se trouve à un tournant décisif de son évolution, marquée notamment par l’essor des technologies de l’information, la tendance à l’harmonisation des règles, des procédures et des pratiques de droit à l’échelle supranationale ainsi que l’exigence d’efficacité, d’efficience et de performance dans l’action publique.

Conscient de cette réalité, le Secrétaire général du Gouvernement, Madame Sanogo Aminata Mallé pense qu’il est nécessaire de trouver les voies et moyens permettant de moderniser l’organisation et le fonctionnement de sa structure. C’est dans cette logique qu’un atelier de renforcement des capacités a eu lieu du 20 au 22 octobre 2017 à Sélingué, à l’intention des cadres du Secrétariat général du Gouvernement (SGG).

A l’ouverture des travaux, Madame Sanogo Aminata Mallé a rappelé que l’objectif général recherché par ce séminaire est de renforcer, d’une part, la performance des cadres du SGG par la formation et d’autre part de consolider l’esprit d’équipe, en vue d’augmenter ses chances de succès dans la réalisation de ses missions statutaires. De manière spécifique, il s’agit de faire l’auto-évaluation de sa perception de la légistique ; d’assurer l’appropriation des logiciels de gestion du courrier du SGG, de la gestion électronique des documents et de la messagerie professionnelle du Gouvernement ; de renforcer les capacités d’externalisation de l’expertise du SGG aux départements ministériels dans des matières relevant de son domaine de compétence ; de mener des réflexions sur l’amélioration du travail gouvernemental.

Pour la modernisation du service, le Secrétaire général du Gouvernement est convaincu que cela exige l’intégration des technologies de l’information dans l’exécution des missions assignées au Secrétariat ; l’amélioration du processus préparatoire des dossiers inscrits au Programme du travail gouvernemental, en particulier l’inter ministérialité ; l’appropriation des méthodes et outils conduisant à l’élaboration des règles de droit applicables ; le partage des expériences pour une meilleure prise en charge des difficultés.

Pour terminer, elle a invité les participants à faire des échanges fructueux permettant de fixer de nouveaux repères pour la modernisation des pratiques et procédures du service.

Par ailleurs, notons qu’au cours des trois jours de travaux, le déroulement du séminaire a été marqué par la présentation des communications suivantes : la Prévention des erreurs sur les décrets et arrêtés ; le Projet de lignes directrices pour la transposition des directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ; la Formation en gestion électronique des documents (GED) ; les Cours d’appropriation du logiciel de gestion du courrier du SGG et la gestion de la messagerie électronique du Gouvernement. Ainsi, les débats ont porté sur certains concepts usuels, les modalités et principes de la transposition des directives de l’Uemoa, les bonnes pratiques en matière de coordination du travail gouvernemental, les difficultés rencontrées par le SGG dans la gestion électronique des documents et la messagerie professionnelle du Gouvernement.

A l’issue des échanges, les participants ont formulé de pertinentes recommandations. Il s’agit d’organiser des séminaires de formation à l’intention des cadres du SGG, des conseillers juridiques et des cadres des services centraux des départements ministériels sur la procédure d’élaboration des projets de décret et d’arrêté ; vulgariser le guide d’élaboration des textes législatifs et réglementaires ; réunir les moyens pour la publication de tous les actes réglementaires ; veiller au respect des mentions obligatoires sur les projets d’arrêtés, notamment l’intitulé, le visa, le dispositif et la signature ; veiller au respect du délai de 6 mois pour l’adoption des décrets d’application.